MATHIEU VERLIER

Mathieu Verlier, Keith Haring / 65 x 65 cm / Technique mixte sur carton

Mathieu Verlier, Basquiat / 65 x 65 cm / Technique mixte sur carton
Né en 1977, l’année même de la sortie en salle du 1er épisode de la trilogie de Georges Lucas, Mathieu Stämpfli dit Verlier est issu de la génération « Star Wars », monde imaginaire devenu véritable mythologie contemporaine. Dans ce monde d’image et de lumière, Mathieu Stämpfli dit Verlier explore les possibilités de la peinture. Car ce qui le fascine, c’est tant la dimension populaire de cet univers que son caractère visionnaire et inventif.
Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 2004, le travail de Mathieu Stämpfli dit Verlier se nourrit également d’un va-et-vient entre classique et contemporain. Auprès des plus grands maîtres de la peinture tels que Rubens et Rembrandt dont il réalise les copies au Musée du Louvre, il tire des enseignements pour sa production et acquiert une grande maîtrise technique de la peinture, tant en termes de couleurs que de compositions.
A travers cette série qui s’articule autour de scènes et de figures emblématiques pour toute une génération, il nous livre sa vision picturale de cet univers parallè-le composé à partir d’un assemblage d’éléments réels détournés et assemblés. Véritable inventeur de techniques, d’outils ou encore de supports, ses recherches gravitent autour d’un travail et d’une réflexion sur la lumière et les formes.
La peinture agit alors ici comme une illusion qui nous invite à croire en l’existence de ce qui est représenté. Au fil de ses tableaux, de portraits en paysages, d’apparitions fantomatiques en présences comme désincarnées, se dessine une étrangeté sourde, presque inquiétante. Faut-il croire ce qui est donné à voir? Pouvons-nous croire ce que nous voyons ? Voyons-nous ce que nous voulons croire? Par sa peinture, c’est notre regard sur ce qui est donné à voir et à croire qu’il questionne et, dans le même temps, tend à ouvrir.
© Galerie Loraine Baud